Nous nous sommes levés tôt Samedi matin pour aller prendre le Shinkansen et ne rien oublier dans notre chambre à Tokyo. Résultat, une fois encore, nous sommes arrivés avec trois quarts d’heure d’avance… et, gros défaut, il n’y a pas de bancs pour s’assoir sur les quais de la gare de Tokyo. Nous avons donc pu admirer à quel point les japonais sont disciplinés pour monter dans le train, faisant la queue dans les lignes qui sont dessinées par terre… impressionant!
Puis nous avons pris le Shinkansen (TGV japonais…) jusqu’à Echigo Yusawa, traversant de jolis paysages montagneux. Une fois là, nous avions une correspondance pour Kanazawa. Et c’est là, pendant ces trois heures de trajet dans le compartiment à bagages du wagon fumeur, que nous avons compris l’importance de réserver ses places de train…
Bref, c’est donc après moultes péripéties que nous sommes arrivés à Kanazawa. Pour une ville réputée très pluvieuse (168 jours de pluie par an, 73% d’humidité…) il faisait singulièrement beau. La porte de la sortie de la gare est très impressionnante.
Nous avons d’ailleurs découvert en partant qu’il y a un pentacle au plafond dans cette gare… Bref, nous trouvons vite notre hotel, à deux pas de là. Nous posons nos affaires et nous mettons en quète de nourriture: il est 16h00 et nous n’avons rien mangé depuis le petit-déjeuner… heureusement, nous tombons sur une sorte de « marché au bentō » où nous faisons l’acquisition de quelques yakitori (petites brochettes de viandes) choisis au hazard car nous ne comprenons pas bien de quelle viande il s’agit… puis nous trouvons un petit parc sympathique pour pique-niquer.
Nous avons passé le reste de la journée à nous ballader, découvrant des ruelles sympathiques. Ce qui est amusant à Kanazawa, c’est le nombre d’oeuvres contemporaines qui sont dans les rues. Par exemple, juste au dessus d’un petit canal nous avons découvert ceci:
Le soir arrive et son mal aux pieds habituel. Après un bref passage à l’hotel, nous recherchons un restaurant. Et nous trouvons non loin de là un resto assez sympathique, quoique sans doute pas très traditionnel (quoique… en fait nous n’en savons rien…) où on commande plein de petits plats à partager et où les serveuses courent dans tous les sens.
Suite à quoi nous sommes allés nous coucher, très fatigués de notre voyage…
Dimanche. Il fait beau. Nous repassons au marché des bentō et nous pique-niquons dans un autre petit parc, non loin du festival annuel de musique de rue de Kanazawa. Et ensuite, direction le Kenroku-en (兼六園).
Ce jardin est classé comme l’un des trois plus beaux du Japon, et il y a de quoi. Son développement a débuté en 1620, et diverses maisons du thé, système de canaux, fontaines… y ont été ajoutés au fil du temps. Le Kenroku-en abrite 8750 arbres et 183 espèces de végétaux. Autant dire qu’il avait tout pour nous plaire!
Une sympathique lanterne au milieu de la verdure… nous n’avons pas pu approcher la « fameuse » lanterne du Kenroku-en, trop de monde (eh oui, un dimanche…)
Neagarinomatsu (pin au tronc surelevé)
Karasakinomatsu : un des pins les plus célèbres du jardin, apparemment très beau en hiver avec ses « protections contre la neige » (yukizuri).
Funsui: la plus ancienne fontaîne du Japon, d’à peu près 3,5m de haut. Fonctionne grâce à la pression naturelle causée par la différence de niveau entre deux mares.
Bref, un jardin magnifique, encore une fois dommage que nous l’ayons visité un dimanche, jour de repos et de tourisme des japonais…
Le soir arrivant, et grâce à notre accès internet à l’hotel, nous avons trouvé un restaurant à Okonomiyaki (お好み焼き). Le principe de ce restaurant est assez simple, votre table est une grande plaque chauffante sur laquelle vous faîtes cuire une sorte de grosse omelette ronde qui peut contenir… tout et n’importe quoi selon l’endroit où vous vous trouvez au Japon! La serveuse a été très gentille et nous a montré comment faire: on mélange l’oeuf et une préparation salade/mais grillé/légumes/autres ingrédients indéfinissables, on en fait un gros rond sur la plaque chauffante, on rajoute la viande de son choix (boeuf, porc, poulet, hmm…) puis on peut rajouter de la sauce, de la « mayonnaise » (rien à voir avec la mayonnaise française…), des trucs bizarres de poisson qui bougent avec la chaleur, des herbes vertes que nous avions déjà testées au Tepannyaki… Et c’est super bon!
Et c’est donc avec de belles images pleins les yeux et de la bonne nourriture plein le ventre que nous sommes retournés à l’hotel!
/me a le souffle coupé… Quel jardin (surtout la première photo) !! Avoir un petit exemplaire dans le sien avec un bouquin et hop, on n’en décolle plus…
Et le pentacle, il servait à quel kekkai ?
On s’est demandés pour le pentacle, ceci dit il n’est pas sur la Yamanote 😉
Le jardin est sympa certes mais maintenant qu’on a vu celui de Ginkakuji, il fait un peu pale figure – quoique, ce n’est pas non plus le même style du tout, à Ginkakuji on se croirait en pleine forêt, avec de la mousse partout…
Là, je commence à être convaincue par le Japon…